Textes montages

(Ici = les montages réalisés à partir des thèmes de chacun d'entre vous + un texte poétique extérieur, de votre choix).

Ce qui est certain, c’est que rien ne l’est

A notre âge, on est un peu perdus, c’est vrai

A la fois sûrs d’une foulée de choses

Et pourtant sans réponses devant tant d’autres

La mise à plat de l’âme n’est pas chose facile

Mais le partage de quelques mots pose comme indélébile

La seule importance à mes yeux

Ce chemin vers le bonheur plus ou moins sinueux

Timothee Duperray

Sur la ville la nuit tombe, les chandelles s’éveillent.

Je ne saurai que dire, si mes lèvres étaient closes.

Je m’éloigne et me tais. Puis je pense à la nuit.

Les choses sont blanches ou noires, les lumières de l’eau sont plus belles dans tes yeux lorsqu’elles sont réfléchies par l’eau,

Sans ciller, sans s’abîmer, sans s’écorcher, la facilité s’expose et soumet aux heureux élus les secrets de sa divinité.

Puisque sans joie la face est sans parue

Tu me tues.

Pourquoi suis-je venu ?

Les sévices

Laisse-les enfin s’enfuir

Envolées ces foutaises

J'aimerais enlacer la facilité, la séduire, la dompter

On devrait voir de nos yeux de poètes

Que tout sera beau quand viendra le jour

Gaëlle

Alors on quitte l'océan pour gagner le port,

Drapés dans les lueurs de l'aube,

Les vivants se pressent, et les rues s'évident,

Sur les visages noirs que la peine a fait nus

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

La rue assourdissante autour de moi hurlait,

Que les choses

En remplaçant le flou par le net

Murmurent encore un peu à la nuit.

Tu sais moi,

Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

Pour posséder l'infini,

J'aimerais

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté.

Je m'éloigne et me tais.

Amélie C.

Je ne saurai que dire, si mes lèvres étaient closes.

Toi mutisme, tu me tues…

Je me cherche et te cherche, les écouteurs vissés sur les oreilles

Paumé dans ce maquis urbain, où la voûte céleste s'élève

Sur la ville la nuit tombe, les chandelles s’éveillent

Je crois qu’nous n’sommes pas sûrs, les doutes ont la peau dure

Ne comprenant pas, je songe quand même à dire :

« Viens on va s’aimer sur un ponton, sans s'abîmer, sans s'écorcher

Ose et délaisse ces vices, vire l’inutile et lisse

Laisse aller

La perfection, ami, n'est pas plus faite pour nous que l'immensité »

On devrait voir de nos yeux de poètes

En remplaçant le flou par le net.

Marie-Anne C;

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