Textes montages
24 nov. 2015(Ici = les montages réalisés à partir des thèmes de chacun d'entre vous + un texte poétique extérieur, de votre choix).
Ce qui est certain, c’est que rien ne l’est
A notre âge, on est un peu perdus, c’est vrai
A la fois sûrs d’une foulée de choses
Et pourtant sans réponses devant tant d’autres
La mise à plat de l’âme n’est pas chose facile
Mais le partage de quelques mots pose comme indélébile
La seule importance à mes yeux
Ce chemin vers le bonheur plus ou moins sinueux
Timothee Duperray
Sur la ville la nuit tombe, les chandelles s’éveillent.
Je ne saurai que dire, si mes lèvres étaient closes.
Je m’éloigne et me tais. Puis je pense à la nuit.
Les choses sont blanches ou noires, les lumières de l’eau sont plus belles dans tes yeux lorsqu’elles sont réfléchies par l’eau,
Sans ciller, sans s’abîmer, sans s’écorcher, la facilité s’expose et soumet aux heureux élus les secrets de sa divinité.
Puisque sans joie la face est sans parue
Tu me tues.
Pourquoi suis-je venu ?
Les sévices
Laisse-les enfin s’enfuir
Envolées ces foutaises
J'aimerais enlacer la facilité, la séduire, la dompter
On devrait voir de nos yeux de poètes
Que tout sera beau quand viendra le jour
Gaëlle
Alors on quitte l'océan pour gagner le port,
Drapés dans les lueurs de l'aube,
Les vivants se pressent, et les rues s'évident,
Sur les visages noirs que la peine a fait nus
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
La rue assourdissante autour de moi hurlait,
Que les choses
En remplaçant le flou par le net
Murmurent encore un peu à la nuit.
Tu sais moi,
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Pour posséder l'infini,
J'aimerais
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté.
Je m'éloigne et me tais.
Amélie C.
Je ne saurai que dire, si mes lèvres étaient closes.
Toi mutisme, tu me tues…
Je me cherche et te cherche, les écouteurs vissés sur les oreilles
Paumé dans ce maquis urbain, où la voûte céleste s'élève
Sur la ville la nuit tombe, les chandelles s’éveillent
Je crois qu’nous n’sommes pas sûrs, les doutes ont la peau dure
Ne comprenant pas, je songe quand même à dire :
« Viens on va s’aimer sur un ponton, sans s'abîmer, sans s'écorcher
Ose et délaisse ces vices, vire l’inutile et lisse
Laisse aller
La perfection, ami, n'est pas plus faite pour nous que l'immensité »
On devrait voir de nos yeux de poètes
En remplaçant le flou par le net.
Marie-Anne C;